Un investissement immobilier bien organisé génère beaucoup de bénéfices. Néanmoins, le marché immobilier est devenu très délicat ces dernières années et demande plus de prudence. Avant de faire un investissement immobilier, voici les principaux indicateurs à utiliser pour déterminer sa rentabilité.
Le rendement locatif brut
Le rendement locatif brut est l’indicateur le plus connu et le plus simple à calculer. D’abord, le rendement locatif est un élément important dans un projet d’investissement immobilier. C’est un ratio entre le revenu des loyers et le prix d’achat qui s’exprime en pourcentage. Cet indicateur permet d’estimer la rentabilité d’un investissement immobilier en fonction du prix d’achat et des revenus locatifs annuels. Prenons le cas d’un bien à 300 000€ loué à 900€ le mois. Le calcul de rendement brut sera le suivant : (900 × 12) / 300 000€ × 100= 3,6 %, soit un taux de rendement brut de 3,6 %.
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Le rendement net
Le rendement net est un indicateur qui permet de déterminer la rentabilité exacte d’un investissement immobilier. En principe, il se calcule comme le rendement brut. Cependant, le rendement net prend en compte certains éléments qui ont un impact financier sur l’investissement. Il s’agit des taxes foncières, des charges de copropriété et l’impôt sur les revenus locatifs. Pour faire le calcul, vous évaluerez le montant total des loyers annuels et ensuite vous soustrairez les taxes, les charges, impôts et les droits de mutation. Vous pouvez effectuer ce calcul pour plusieurs projets immobiliers afin de déterminer le plus rentable.
Le cashflow
Le cashflow est un indicateur qui permet d’avoir plus de visibilité sur un projet d’investissement immobilier. Il désigne la trésorerie générée par l’activité d’un bailleur et est vraiment recommandé dans le cadre d’une SCPI (société civile de placement immobilier). Son calcul prend en compte tous les flux financiers en rapport avec l’investissement. L’évaluation de tous ces flux varie en fonction du marché immobilier du lieu où se situe le bien concerné. En effet, le prix des loyers, les taxes foncières, le montant des biens immobiliers et les impôts varient d’une ville à une autre.
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Lorsque le cashflow est positif, cela suppose que votre investissement s’autofinance et qu’il génère plus d’entrées d’argent que de sortie. Ainsi, les loyers perçus sont supérieurs à la somme des autres dépenses ainsi que le remboursement du crédit immobilier. Cependant, il peut être négatif, cela suppose qu’il faut fournir un effort d’épargne nécessaire pour l’investissement. Par ailleurs, il est important de notifier que le cashflow est un peu particulier la première année en raison des dépenses spéciales. Il s’agit des frais de notaire, les frais d’agence, la part d’épargne pour le financement, etc.